Les collaborations artistiques en cours !
La compagnie de spectacle des Monts Rieurs est composée d’artistes professionnels et talentueux, de techniciens du spectacle confirmés et avertis !
Au gré des productions artistiques de la compagnie , découvrez, ou re-découvrez, des artistes et des régisseurs de talents, compétents, professionnels au service du spectacle et du public.
Véronique DUMOULIN commence sa formation théâtrale dès l’adolescence auprès du comédien et metteur en scène Jean-Louis Roqueplan...
chargé de production , musicien
Philippe débute la batterie dès l’âge de 8 ans en école de musique municipale puis, à l’occasion de l’aménagement du garage familial en local de répétitions, se frotte rapidement au «psycho fun rock». Plus tard, de répétitions à la Plaine sur Marseille en enregistrements, il joue sur scènes avec son groupe Globes N Badges qui sera finaliste régional au printemps de Bourges en 1996 avec deux albums à leur actif.
Sensible à l’éducation populaire, Philippe devient éducateur et, comme membre de l’équipe pédagogique en centres de loisirs ou maisons de jeunes – avec l’action sociale comme pivot aux activités – il associe sa passion instrumentale à ses activités professionnelles. La batterie est son outil de prédilection. Membre de la Ligue de l’Enseignement, il fait partie de la Fédération des Œuvres Laïques (FOL) du Var depuis presque 20 ans.
Dans ce bouillon de cultures et d’actions jeunesse, des spectacles sont montés et certains sont mobiles ou se mettent en place dans la rue. Et quand on joue de la batterie, il n’est pas facile de déambuler dans la rue avec le reste de l’équipe, ou de faire sans enceinte… Il lui faut trouver l’instrument rythmique plus léger et tout terrain pour continuer à « faire avec les autres » tout en gardant son énergie de jeu ; et avec ses mains. Il teste le djembe puis adopte finalement la derbouka.
Parallèlement aux projets musicaux avec des groupes locaux de chanson paillarde ou burlesque de musiques traditionnelles à la « sauce rock » (Gérard Kebuz et les couailleurs polyforniques, De Guingois) ou de projets montés avec les jeunes, il se lance dans l’organisation de jeux de rôle grandeur nature. Un univers médiéval et parfois spectaculaire est mis en place régulièrement dans les campagnes du département, quelle que soit la météo.
De ces expériences multiples aux rencontres artistiques pluri-disciplinaires est née la Compagnie les Monts Rieurs, avec pour Philippe – co-fondateur – autant d’occasions de jouer et de déployer son énergie tout en dirigeant la compagnie.
De la batterie punk à la derbouka rythmique, le son de « Gorghor » – surnom resté après qu’un jeune lui a trouvé une gueule de personnage de bande dessinée – reste intact. Fidèle à sa pratique naturelle et énergique de la batterie ou des percussions, Philippe Gall est accroc aux rythmiques lourdes « qui tabassent ». Avec l’arrivée dans la Compagnie d’artistes comme Cyrille Bonneau, son approche intuitive de la musique se professionnalise. Entouré de musiciens de scène de très bon niveau, Philippe marque son emprunte sonore et une présence rythmique continue – parfois en transe – dans le répertoire de Trybu et les A cordés.
Directeur Artistique "Trybu et les A-Cordés"Musicien, compositeur, arrangeur
Cyrille Bonneau débute la musique en fanfare… Ses parents ne sont pas musiciens et l’école de musique la plus proche est une école de fanfares… Lui qui n’est pas compétiteur pour les activités sportives mais voulait faire de la guitare ou du piano commence finalement par le saxophone.
. A l’occasion de vacances à Concarneau, il entend un duo faisant la manche avec bombarde et cornemuse.
C’est un flash : on lui achète une bombarde, mais sur Blois où il réside à l’époque, peu d’écoles ou de musiciens l’enseignent. Seule possibilité : l’amicale des bretons du Loire et Cher… Avec deux « anciens», il apprend et joue dans toutes les fêtes avec l’amicale, entrainant ses parents : l’un donne des cours de danse bretonne, l’autre réalise et brode les costumes traditionnels, de Plougastel aux autres contrées bretonnes. A l’arrivée d’un jeune brestois joueur de cornemuse dans l’amicale, Cyrille apprend vite le whistle puis la cornemuse écossaise et intègre à 14 ans le pipe band de Pont l’Abbé avec lequel il tournera en France plusieurs étés successifs.
A 18 ans, Cyrille Bonneau déménage sur Tours pour des études en lettre moderne. Il est déjà reconnu musicalement comme enseignant de cornemuse des rencontres et master class de l’école Bodadeg Ar Sonerien (BAS) – assemblée nationale de sonneurs – et fait partie des membres du jury du Festival de Lorient sur les concours de bagadou. Il enseigne la technique de la cornemuse au Conservatoire Amzer Nevez de Ploemeur dans le Morbihan durant des stages. Sur Tours, il monte également son propre bagad, constitué jusqu’à 25 musiciens et qui fera la 1re partie de Alan Stivell.
Avec son ami Loïc Chavigny au chant traditionnel, il crée en 1996 le groupe WIG A WAG, sur ses compositions et instruments à vents bretons (bombardes, cornemuse écossaise, whistles, saxophone bois).
Même s’il arrive qu’après 20 jours et 18 dates de tournée en dormant dans les camions , il entende à la fin, au retour sur Tours une fois les comptes réalisés de la caisse commune «tu me dois 200 balles», il croise de nombreux artistes au statut d’intermittent du spectacle. Il prend conscience que l’on peut «vivre de faire de la musique».
Signé en 1999 chez Sony grâce à la rencontre du sonorisateur du groupe Ar Re Yaouank et producteur du groupe Tayfa , le premier album de Wig A Wag marque le début d’une reconnaissance nationale, tant humaine et professionnelle. Salué par les presses et radios nationales, le groupe devient une représentation inévitable des musiques bretonnes actuelles et tourne jusqu’à 120 dates par an… Cyrille Bonneau se plonge alors dans la pratique du duduk arménien et d’autres musiques méditerranéennes ou balkaniques. En 2003, le groupe reprend les rênes en autoproduction et sort 3 albums distribués par Coop Breizh.
Lui qui voulait être poète, Cyrille Bonneau se voit décrit par les journalistes comme un «peintre des notes» et élargit sa palette sonore.
Ces expériences et tournées remarquées donnent confiance au jeune homme de 24 ans pour les suites possibles d’une carrière et collaborations artistiques. Il se retrouve fièrement par la suite sur scènes avec les plus grands instrumentistes du style, de ses propres mentors: des musiciens qui lui ont servi de guides ou de modèles. Sa personnalité de jeu et ses capacités d’improvisation ont fait qu’il a été appelé «pour ce qu’il était».
Les années 2005-2006 marquent un tournant. Denez Prigent , chanteur breton reconnu, l’appelle pour le rôle de bombarde avec en vue la St Patrick au Stade de France. Futur jeune papa, il ‘n’intègrera l’équipe que quelques mois plus tard : direction Pékin avec l’exportation du Festival des Transmusicales de Rennes en Chine. L’histoire de scènes avec Denez Prigent perdure à ce jour et Cyrille compose une grande partie des mélodies instrumentales du répertoire du chanteur.
Quelques mois plus tard, le groupe Manau voit son joueur de cornemuse en titre partir et contacte Cyrille. Même si le groupe est davantage pop que musiques traditionnelles, Cyrille tente l’expérience et jouera sur scènes avec eux jusqu’à la fin du projet quelques années plus tard.
En 2006, Cécile Corbel , harpiste auteur – compositrice – interprète, le sollicite pour l’enregistrement de son album. Depuis, Cyrille enregistre sur tous ses albums et créations de musiques de films cinématographiques ou d’animation.
En 2014, les réseaux des musiques médiévales et de musiques traditionnelles s’entremêlent. La Compagnie Les Monts Rieurs basée dans le Var, créateurs de spectacles de rue, cherche un musicien pour ses tournées. Cyrille se lance, et reprend goût aux ambiances de tournées comme à ses premières heures : une tribu et des valeurs simples de partage, d’énergie déployée à monter des spectacles en – dehors de tout confort scénique ou logistique, et souvent en peu de temps. «Le confort tue la créativité» dit-on. Cyrille Bonneau l’a compris et alterne aujourd’hui les grandes scènes nationales et internationales avec les rues et ruelles des villes et campagnes au grée des événements médiévaux hauts en couleurs. Il passe ainsi sans détour, au surlendemain d’un Zénith, à un spectacle de rue parfois dans le froid et en contact direct avec un autre public dans la rue.
Une nouvelle drogue pleine d’humanité qui le conduit aujourd’hui à créer avec TRYBU et les A cordés un nouveau répertoire et harmoniques pour un nouveau projet de scènes musicales. L’occasion pour, ensemble, s’exprimer, débloquer ou assumer pour chacun des membres, et d’«ouvrir des vannes » de créativité et personnalités pour cette nouvelle famille bienveillante.
Basse
Enfant de la Baie du Mont Saint-Michel, Jérôme Séguin évolue dans le milieu du jazz et des musiques improvisées, mais aussi traditionnelles, africaines, orientales ou méditerranéennes.
Jérôme étudie aux conservatoires de Saint-lô, Rennes puis s’installe à Paris. Il y complète ainsi sa formation en contrebasse, arrangement, orchestration, harmonie et composition à l’American School of Modern Music et aux conservatoires d’Aubervilliers/La Courneuve et Montreuil.
Il remporte avec Guillaume Saint-James le 1er prix professionnel du concours national de jazz de Vannes en 1997 et 99. Avec ces formations, il voyage durant les quatre années suivantes, accumulant l’expérience, enchaînant concerts en France et au-delà, Europe, Chine ou Caraïbes. En 1999, avec les membres de la formation nuevo flamenco “Siroco”, Jérôme noue une amitié fidèle et complice, proposant ensemble une inédite rencontre entre tradition flamenca et jazz contemporain (“Calle Nueva” chez musicOvations). Dans un même élan, il participe activement à l’album de David Garcia en 2008 en collaboration avec Paco Sery, Didier Lockwood, Sabrina Calvo, Shyamal Maiîtra, Marc Berthoumieux (“Brooklyn’s Lovers Vol2” chez musicOvations). Jérôme participe aux projets du Plaza Mayor Caribean Orchestra, pour lesquels il accompagne le maître new yorkais des Steels-pans Andy Narell, puis le pianiste de jazz afro-caribéen Omar Sosa. En 2007, il remporte le 3ème prix du concours national de Jazz de la Défense avec le trio “Alefa!” de Céline Bonacina.
La même année 2007, de ses influences multiples, de toutes ses rencontres et amitiés est né un album de compositions personnelles : « Mes Mots » (FNAC distribution), avec Pierre de Bethmann (piano), Olivier Ker Ourio (harmonica) et d’autres musiciens renommés. Par la suite, il a enseigné à l’ARPEJ, puis aux conservatoires de Viry Chatillon et du Chesnay en région parisienne.
Il a publié pour l’Education Nationale et le grand public plusieurs ouvrages destinés à l’enseignement des musiques d’Afrique et du Brésil (éditions Jazzimuth Création / Fuzeau).
Jérôme mène depuis une carrière en « free-lance ». Il tourne régulièrement au Maghreb et au Moyen Orient avec la chanteuse tunisienne Abir Nasraoui et travaille avec de nombreuses personnalités du jazz. Ainsi, avec le « Jazzarium sextet » de Guillaume Saint James, il se produit régulièrement en France et aux Etats-Unis sur divers projets symphoniques : « Megapolis » (CD Choc Télérama) « Brothers in arts » (avec Chris Brubeck), Black Bohemia (avec Branford Marsalis). Jérôme est également associé à de plusieurs orchestres symphoniques dont l’Orchestre Symphonique de Bretagne ou l’Orchestre National de France.
Parallèlement, Jérôme a collaboré étroitement avec Cyrille Bonneau pour la formation Wig a Wag, et contribue avec lui à l’univers musical progressiste de l’artiste Denez Prigent. Avec celui-ci, en tournée ou en studio, il côtoie des artistes renommés de la scène internationale (Soig Siberil, Davy Spillane, Karen Matheson, Valentin Clastrier, Louis Sclavis, Lisa Gerrard, Nabil khalidi, Latif Khan, Donald Lunny, Farhat Bouallaqui, Mari Boine, Yanka Rupkina…).
C’est en 2016 que Jérôme rejoint la Compagnie Les Monts Rieurs sur la sollicitation de Cyrille Bonneau et intègre la création de Trybu et les A cordés.
Régie Son
Benoit est « dans le Son » depuis presque 30 ans. Il aime la musique, il aime le Son, certes. Mais y est-il arrivé par hasard ? Pas vraiment… Enfant, deja curieux et passionné d’électronique, il bricolait dans le garage avec fer à souder, haut parleurs et microphones. Plus tard, ce sont les premiers groupes de musiques avec les copains, les répétitions dans des locaux improbables avec du matériel hasardeux. Il commence avec eux (en amateur) à améliorer les premiers réglages, réaliser, chercher et comprendre comment faire mieux .
Il s’installe dans le Sud de la France après son service militaire, le bouillon créatif des radios locales est alors en plein essor durant les années 80. Il travaille ensuite dans la vente de matériels Hi-Fi et affine ainsi son oreille: La « capacité à écouter » se forge entre la radio, les amplis, les baffles, les sonos et autres matériels de diffusion du Son et le conseil aux clients. Début 90, une amie organise des petits concerts de jazz et fait appel à lui ponctuellement. On lui présente ensuite un directeur artistique de festival et il passe rapidement au statut de « professionnel du Son ». De la Console à la Régie, il accompagne des compagnies en tournée sur toute la France .
D’événements sous contrat avec prestataires à la régie Son sur de nombreux festivals de Jazz, cirque contemporain, musiques classiques ou Cubaines dans toute la région Sud, Benoit est aujourd’hui un personnage tout terrain et reconnu. En plein air ou en salle, du Fort Napoléon à la place de village, des simples concerts aux spectacles pluridisciplinaires , il accompagne fidèlement compagnies et artistes avec finesse et ses oreilles attentives. Changer d’environnement, vivre continuellement de surprises, croiser « des gens », découvrir de nouveaux lieux, des spectacles différents : ce sont ses moteurs pour continuer à exercer avec plaisir son métier. Régisseur d’une salle sur un poste fixe ? « Peu probable…. » dit-il en souriant, lui qui apprécie toujours l’itinérance et sa liberté de mouvements…
Aime-t-il des styles musicaux en particulier ? « Oui et non » car ses goûts sont éclectiques. Il a longtemps préféré les sons rock et les musiques « compliquées », tout en appréciant les musiques acoustiques. Quand on écoute des Franck Zappa ou Miles Davis , véritables pionniers aux styles croisés et innovants, avec des orchestrations très riches, des mélodies et variations très élaborées, difficile de trouver « Super la petite chanson pop rapide avec couplet-refrain-couplet…. ». Simple question d’appétence et de préférences… Avec Trybu et les A cordés, le bonhomme est servi : des répertoires écrits et complexes, accordant des instruments typés et très variés. « Il y a de quoi faire et se faire plaisir ! Du violon au Oud, du Saz aux cornemuses, de la basse et de la batterie… acoustiques et amplifiés… tout en même temps. Il y a une vraie originalité et un réel intérêt à accompagner une telle recherche dans le Son ».
« Faire le bon Son », équilibrer chaque instrument, lui redonner son timbre et sa personnalité, le tout avec un volume rendu audible et confortable pour le public, c’est une vraie passion . Tenter de rester fidèle au charme des cordes, aux souffles, aux doigtés, aux voix et respirations de chaque instrument et des artistes qui les jouent pour créer une harmonie : Benoit le recherche. Il en parle comme d’une relation humaine amoureuse où « transmettre les émotions », est au cœur des échanges avec les artistes et le public.
La Compagnie Les Monts Rieurs a fait appel à Benoit pour travailler initialement en binôme sur la sonorisation et régie du spectacle Felmë. Très naturellement le « courant passe », il est aussi rapidement sollicité et embarqué dans l’histoire de la tribu pour les concerts de Trybu et les A cordés : un nouveau défi de sonorisation pour cet amoureux des instruments anciens et la complexité d’harmonisation de ces 7 artistes sur scène au répertoire métissé et original.
Artiste pluri-disciplinaire
Dès son plus jeune âge, il intègre l’équipe semi professionnelle de la cie des Tragos (Cavalaire) avec laquelle il découvre la pratique théâtrale. En parallèle, il poursuit une formation en danse classique, jazz, hip hop, au sein de l’école de Danse Catherine Perez (Cavalaire). Ses passions le poussent à suivre différents stages de formation FNCTA (comédia dell arte, clown, mîme, voix chantée, direction d’acteur…) avant qu’il n’intègre les spectacles de comedia dell arte, avec Jean Michel Baillart.
En 1998, il rentre au conservatoire national d’art dramatique de Toulon, puis rejoint en 2000, la compagnie des Monts Rieurs où il interprète différents rôles alliant la comédie, la danse, le chant.
Il développe différentes pratiques circassiennes : échasses, boule d’équilibre, manipulation d’agrès enflammés et se forme assidument à ces pratiques pour diriger des ateliers artistiques au sein de la troupe.
Titulaire d’un diplôme de décoration (BTS) depuis 1997, il se forme également pour devenir le costumier, décorateur et plasticien de la compagnie. En parallèle, il ajoute une dernière corde à son arc en suivant une formation de maquilleur à l’école Sophie Lecomte d’Aix en Provence.
Toujours en quête de nouvelles collaborations artistiques, il multiplie les expériences au sein d’autres compagnies telles que Cirque Pouce, CDACM, Lune d’Ambre, Entrac’t.
Depuis, il est un des co-directeurs artistique sur lequel la compagnie peut compter !
Flûte traversière, cornemuse, chœurs
Virginie Dang débute la musique à l’âge de 7 ans : il n’y avait plus de place en piano ? Qu’à cela ne tienne, elle fera de la flûte traversière… Après l’école de musique de Carquefou, elle intègre pour se professionnaliser le Conservatoire de Nantes.
A 19 ans, fraichement débarquée sur Toulon avec des envies d’autonomie après une année universitaire en mathématiques et informatique, elle étudie au Conservatoire la musique classique. Plus tard, elle retourne au Conservatoire en section jazz pour sortir des répertoires normés et improviser sur des grilles plus complexes. Elle jouera deux ans avec le Big Band des élèves du Conservatoire monté par Nicolas Folmer.
Elle intègre différents groupes aux styles variés, participe aux jams, et compose ou arrange des répertoires sur une recherche esthétique et originalité instrumentale comme avec son duo Malena qui associe la flûte traversière à l’accordéon sur du Piazzola, Bach, Bartok.
Titulaire d’un DEM en flûte traversière et d’un D.E. d’enseignement, elle enseigne la flûte traversière dès l’âge de 20 ans en écoles de musique. La transmission et le contact avec cette jeunesse lui apportent équilibre et énergie. La musique est une thérapie, elle calme et fait vibrer, surtout avec le souffle… Il lui est d’autant plus plaisant d’enseigner qu’elle garde contact avec ses élèves de la 1ère heure et dont certains sont aujourd’hui majeurs… Voir ses élèves progresser et évoluer dans la pratique de leur instrument reste une réelle satisfaction.
La cornemuse est arrivée par hasard dans le parcours de Virginie, par la rencontre de la Compagnie Les Monts Rieurs sur des fêtes médiévales. Elle se laisse porter à la découverte des doigtés via la transmission d’un musicien et intègre la compagnie à 21 ans. De cette énergie du spectacle de rue et des ambiances renaissance ou médiévale est née sa culture des musiques plus traditionnelles. Dès son entrée, elle compose pour les Monts Rieurs. L’intégration plus tard du sonneur Cyrille Bonneau à la compagnie lui apprend beaucoup et la pousse à enrichir son panel d’arrangements possibles sur ses compositions. Parallèlement, elle participe à d’autres formations scéniques musicales sur les musiques celtiques et pop-folk (Celtic Kanan) à la flûte traversière, whistle ou cornemuse.
Avec Trybu et les A cordés, elle compose et arrange une partie du répertoire pour de la scène et ré-intègre la flûte traversière dans l’instrumentarium du groupe. Le souffle vital de Virginie apporte une bulle sonore aérienne dans la progression de cette tribu, bien décidée à suivre des chemins de traverses.
comédienne
Elle commence sa formation théâtrale dès l’adolescence auprès du comédien et metteur en scène Jean-Louis Roqueplan, lui-même diplômé de l’école internationale Jacques Lecoq à Paris, et suit son enseignement pendant 4 ans. Elle intègre ensuite la Cie semi-professionnelle Cassiopée au Puy en Velay puis part se former à Lyon pendant 5 ans dans le cadre d’un parcours universitaire dispensé à la fois par des professionnels du spectacle (directeur de la scène nationale du Théâtre des Jeunes Années, metteur en scène de la Cie Volodia, administratrice du TNP de Villeurbanne…etc) et par des universitaires. Titulaire d’une licence et d'une maîtrise d’Etudes Théâtrales (Université Lumière Lyon II), elle intègre alors la compagnie professionnelle La Licorne au Puy en Velay et commence à enseigner aux adolescents et aux adultes. Au bout de 2 ans, elle rejoint finalement la compagnie l’Alauda en 2001 et y retrouve son « mentor » Jean-Louis Roqueplan.
Parallèlement à son activité de comédienne, qui depuis 15 ans, l’a amenée à exercer aussi bien dans le domaine du théâtre de rue que dans celui du théâtre classique, ou encore du spectacle jeune public, elle s’est également investie dans l’écriture et la mise en scène de toutes les créations de la compagnie. Depuis 2002, elle est également chargée de la programmation et coordination artistique du festival du Roi de l’Oiseau au Puy en Velay, un événement culturel et historique qui rassemble près de 120 000 spectateurs par an.
Particulièrement intéressée par le chant, une discipline à laquelle elle s’est formée pendant 8 ans au conservatoire du Puy, elle intègre désormais régulièrement cette dimension dans ses créations et se produit au sein de divers groupes de chants polyphoniques (Carottes confittes, K’alébis).
Direction Artistique, comédienne – chargée de production – musicienne
Florinda Gracia commence par la danse dès l’âge de 4 ans (classique, jazz et contemporaine). Née dans une famille de musiciens et chanteurs, elle choisit une activité énergique en adéquation avec son sens du rythme. Inventive et passionnée, elle est fascinée également par les icônes cinématographiques Françaises des années 60-70-80. Dès l'âge de 8 ans, elle organise des répétitions chorégraphiques, seule ou avec ses copines, et continuera jusqu'à sa majorité en explorant également le théâtre amateur. En parallèle, elle apprend les métiers de l’hôtellerie et de la restauration, qui lui permet d'obtenir une base solide d'organisations diverses (séminaires, banquets, mariages, responsable de salle, de bar).
A l'âge adulte, Florinda expérimente toutes les occasions de travailler là où il y a des opportunités de créer du spectacle. De clubs de vacances en restaurants thématiques, elle croise des personnalités riches en couleurs tels que, ces amis transformistes qui l’entraînent dans le monde des cabarets et du burlesque… Elle explore et multiplie les rencontres artistiques pluridisciplinaires, tout en relevant des défis personnels à écumer tous les concours de chant du département du Var.
En parallèle, elle rencontre Philippe Gall, musicien et éducateur. Un soir de jeu de rôle grandeur nature qu’il organise, autour d’un feu et entourée d’une trentaine d’elfes, elle dit « je veux faire ça quand je serai grande »… Une farouche envie de transmettre énergie, organisation et parcours personnel de développement par tout mode d’expression artistique, l’oriente avec Philippe à créer à 22 ans chacun la Maison des jeunes de Méounes et la Compagnie Les Monts Rieurs pour la financer. Reprenant des études, d'éducation populaire, auprès de personnes en situation de handicap, de femmes isolées, aux enfants placés, elle devient à 26 ans monitrice éducatrice, avec diplômes choisis pour le spectacle comme outil et les adolescents comme public de prédilection. Florinda s’imprègne de la culture médiévale avec Les Monts Rieurs, lorsqu’un participant aux jeux de rôles leur lance : « j’organise une fête médiévale bientôt, venez jouer !». Sa créativité s'épanouit alors au service des jeunes et du spectacle, ce sera le début d'une aventure artistique de 17 ans, alliant des professionnels et des adolescents au sein de l'équipe.
Depuis, elle compte à son actif plusieurs expériences en musiques traditionnelles, sur scène comme en rue (Gérard Kebuz et les couailleurs polyforniques, De Guingois, Les Monts Rieurs). Florinda se met au tambourin puis au Davul, par besoin d’une seconde percussion dans les spectacles de rue de la compagnie. Responsable de projets culturels depuis 24 ans, elle a également coordonné et géré la programmation artistique d’événements ou lieux culturels à fort rayonnement national ou régional et monté de toutes pièces certains d’entres eux ( Les Médiévales aux Fleurs, le Festival des Arts de la Rue de Brignoles et les Médiévales d’Eze d’Antan, le Moulin à Paroles – cabaret rural à Méounes, et la programmation au Crep Fabrik'art de Toulon).
Aujourd’hui chargée de production tout en assurant la direction artistique , Florinda est hyperactive : elle contribue aussi aux créations comme comédienne et musicienne.
Elle joue des percussions et chante sur le répertoire de Trybu et les A cordés.
Artiste de cirque
C’est en 2OO4, alors étudiante en préparation au certificat d’aptitude au professorat d’éducation physique et sportive, qu’elle découvre les arts du cirque. Très vite séduite par la discipline et plus particulièrement par la jonglerie, elle s’y consacre pleinement.
Elle fréquente l’école « Dauphicirque » de Grenoble, « En piste avec Romano » de Caluire, où elle se forme au brevet d’initiateur des Arts du cirque.
Elle s’expatrie en Allemagne pour enseigner le cirque auprès d’enfants défavorisés de la banlieue berlinoise (CabuwaziKinderZirkus). Elle y côtoie de nombreux artistes formés en Europe de l’est et fait des rencontres déterminantes.
A son retour en France, elle enseigne à l’école « Pitreries » de Solliès Pont, mais se voit fortuitement proposer de participer aux spectacles de la compagnie de « renommée internationale »: » Les troubadours de Provence ». S’en suit la rencontre avec la compagnie médiévale » Les dragons du cormyr », qui lui offre, outre le statut professionnel, l’opportunité de mêler théâtre à la jonglerie.Après trois années à leur côté et désireuse de découvrir d’autres horizons, elle les quittent en 2011.
C’est à la fin de la saison 2014 qu’elle intègre la compagnie des Monts rieurs.
Chanteuse, comédienne, musicienne
Chanteuse, comédienne, échassière,musicienne, écuyère…elle parcourt avec passion les routes du spectacle et de l animation culturelle depuis 2002.
Formée au Théâtre du jour ( Agen ), au Théâtre en Miettes ( Bordeaux ) puis lors de divers stages: clown, conte, cirque, chant, percussions, voltige équestre… elle a travaillé avec plusieurs compagnie de spectacles de rue et de salle ( Cie de la Luna, Cie Biloba, cie l Arbassonge, cie La Belle Zanka ) et de projets de tournées en roulotte hippomobile et spectacles équestres ( Roulez Tournotte, Carovana balacaval, Zalzaros ).
Actuellement avec le Trio Tsatsali ( chants polyphoniques théâralisés ), la Cie Cielo ( spectacles de rue, échasses ), Cie Don Davel ( mise en scène, direction d’ acteur, régie technique ) et Les Monts Rieurs ( spectacles de rue, échasses, musique ).
Egalement passionnée de pédagogie, elle a travaillé en tant qu animatrice culturelle et intervenante en théâtre, cirque, voltige équestre et chant auprès d enfants et adolescents.
Formée au Théâtre Forum avec Caravane théâtre, elle a participé à deux projets interculturels en Inde et au Maroc avec cette association.
Avec les Monts Rieurs, elle est la biche dans le spectacle de rue « Celva Tereï »
Artiste Danse et manipulation de feu
Après 3 ans de GRS, Séverine débute la danse contemporaine dans le cadre de l’UNSS ainsi qu’au travers de nombreux stages organisés par des artistes tels qu’Angelin Preljocaj, Josette Baiz, Thierry Niang, Natalie Pernette.
Nourrie par sa passion, elle élargit ses connaissances et s’ouvre à d’autres styles de danses…: modern’jazz, classique, salsa, danse indienne, tango et danse orientale. En parallèle elle découvre et se forme au Tribal Fusion (danse orientale moderne) au fil de rencontres, de stages avec des danseuses internationales de renom telles que Rachel Brice, Mardi Love, Sera Solstice, Amy Sigil, Mat Jacob, Deb Rubin.
Elle intègre l’Université de Nice en licence Arts Vivants spécialité Danse en 2009. Cette formation lui permet de côtoyer les compagnies de William Forsythe, Odile Duboc, Georges Mamboye, Sébastien Lefrançois ainsi que d’explorer les domaines de la danse baroque et du Flamenco en parallèle à sa formation en anatomie, notation et analyse chorégraphique.
C’est auprès de Laëtitia Rey, danseuse professionnelle et professeur Diplômé d’Etat, ancienne élève de Rosella Hightower, que Séverine développe technicité, rigueur et sobriété dans sa danse.
Par ailleurs, désirant ouvrir son horizon artistique, Séverine s’engage dans différents projets au côté d’artistes d’univers différents.
Elle découvre les arts du feu en intégrant la troupe « Les Milles Diables ». Depuis, elle continue à se former à cette discipline et à la manipulation d’agrès (bolas, éventails, cerceau…). Elle collabore notamment avec différentes compagnies de rue « Les Monts-Rieurs », « Les Feufolies », « Lunatypik », ou encore « Task Compagnie ».
En Janvier 2014 elle œuvre aux côtés de Gilles Fortier et sa troupe Zarkam lors du Gala des Crinières d’Or au célèbre Salon « Cheval Passion ». Par la suite elle travaillera auprès de Bartabas puis de Frédéric Pignon et Magali Delgado avec qui elle coopérera dans leur nouveau spectacle « EQI ».
De retour à son premier amour la scène, actuellement Séverine se perfectionne dans le style Cabaret Revue auprès d’Audrey Bassé, ancienne danseuse du Moulin Rouge et du Lido.
Aujourd’hui elle travaille à ses propres chorégraphies de danse auxquelles elle intègre, au gré de ses recherches et de ses idées, la manipulation de feu.
Violon, choeurs
Laure Bonomo commence l’apprentissage du violon à l’âge de 5 ans à la Cité de la musique de Marseille. Plongée dans l’univers classique qu’impose cet instrument (du moins en France à l’époque), elle découvre sur les ondes le groupe Louise Attaque dans lequel un violoniste joue entouré de basse, batterie, guitare et chant. Alors adolescente, elle comprend qu’il est possible de jouer du violon autrement que derrière un pupitre : c’est le déclic. Elle se met à élargir ses recherches, écoute Lockwood, Grappelli et s’amuse à relever d’oreille les lignes mélodiques.
Elle intègre un groupe de musique country et fait ses premières armes scéniques. Entourée de ses acolytes rockeurs, elle apprend à improviser, à jouer amplifiée. En parallèle, elle s’inscrit à un atelier du GRIM (Groupe de Recherche et d’Improvisation Musicale) sur Marseille et découvre l’expérience sonore, l’improvisation totale ; ce qu’elle appelle « la sensation du son ». Aujourd’hui encore elle participe à des ateliers et des concerts de musique improvisée. Son appétit pour la découverte lui permet de participer à de nombreux projets rock, chanson, celtique, fusion, jazz ou world (création « L’ombre d’un doute » de la Cie Bookobsa, groupes The Grasslers, Cherry Blossom, What Elfes, collaborations avec Ahmad Compaoré, Jean-Marc Montera, Fred Pichot, Bernard Abeille, Abdoulaye Kouyate, Aurélien Arnoux, Guillaume Lys, Cyril Benhamou, Flavia Cohelo, Gari Greu…).
En 2013, elle est violoniste du groupe Celtic Kanan et y rencontre la flûtiste Virginie Dang, elle-même déjà membre en parallèle depuis longtemps de la Compagnie Les Monts Rieurs. Arrivées en même temps dans le groupe chanson pop-celte toulonnais, les deux musiciennes tissent des liens très forts. De cette rencontre naît une belle amitié mais surtout un véritable duo flûte/violon complice, tant dans le jeu que sur la scène.
Lorsque Laure quitte le groupe Celtic Kanan en 2017, Virginie lui propose de rencontrer les Monts Rieurs et envisage une possible collaboration. Les Monts Rieurs ont envie de cordes… « Quel bonheur! Non seulement je retrouve mon « flûtio »! Mais en plus le projet Trybu et les A cordés est musicalement génial ! » Laure intègre la Compagnie Les Monts Rieurs pour le groupe Trybu et les A cordés en 2018. La suite de l’histoire s’écrit maintenant…
Basse
Yann Jourdan est musicien, échassier, jongleur et jeune comédien. Bercé par une culture musicale variée, de Bob Marley à David Bowie en passant par Genesis et la chanson française de Francis Cabrel et Georges Brassens, Yann s’est orienté vers la culture métal puis punk dans sa pratique scénique.
Il commence la guitare seul à l’adolescence sur les morceaux des Bérurier Noir et découvre l’univers magique rempli de sourires et de « choses » inhabituelles sur les fêtes médiévales de Saint-Maximin et de Brignoles. Il se met à jongler, entre autres du bâton du diable tout en découvrant, comme spectateur, le spectacle vivant et ses créateurs, dont la Compagnie Les Monts Rieurs, installée géographiquement à proximité…
Il essaye la basse avec son professeur d’éducation socioculturelle au lycée et prend cette fois quelques cours car l’instrument lui plaît davantage. De quelques pauses méridiennes studieuses à des séances de travail en autodidacte, il monte son premier groupe de rock alternatif au sein du club de musique lycéen.
Toujours curieux et aux goûts éclectiques mais passionné par la musique, il continue de pratiquer aussi le skate, la jongle… « Faculté de Lettre – Licence de musicologie » a clignoté pour Yann dans les manuels et guides d’orientation pédagogique. Lui qui, en plus de souhaiter nourrir son esprit en poursuivant quelques courtes années ses études, pourra ainsi « faire quelque chose qui me plait ». L’ethnomusicologie est une révélation : il découvre les instruments traditionnels, les musiques du Moyen Orient et d’Asie mineure, d’Europe de l’Est et leurs rythmiques décalées dont il s’inspire pour ses propres compositions. Yann commence également la pratique d’autres instruments que la basse (flûte traversière, percussions).
Durant ses années universitaires, il monte son deuxième groupe « Abe » avec 3 autres étudiants, toujours inclassable entre grunge, punk et métal (groupe dont le 1er EP. est prévu en 2019).
« Faire du spectacle, créer et transmettre des émotions » seront ses maîtres mots pour construire son projet professionnel. Une fois diplômé avec mention, Yann s’adresse aux différentes compagnies de spectacle vivant, annonçant ses pratiques et passions musicales et artistiques (jongle, créations, image et montage vidéo). Son ambition, restée intacte : offrir du bonheur aux gens. Parmi les nombreuses réponses « Non merci, notre équipe est au complet » ou « Nous ne recherchons personne en ce moment « , Yann reçoit cependant un jour un appel. « Bonjour, Philippe Gall de la Cie Les Monts Rieurs. On trouve ta démarche intéressante : ce serait sympa de se rencontrer ». « Super ! » se dit-il. Il allait enfin connaitre les Monts Rieurs autrement qu’en tant que spectateur.
Leur premier besoin de collaboration n’est cependant pas sur le spectacle de rue ou la musique, mais sur l’image et la communication audio-visuelle de plusieurs spectacles de rue de la Compagnie. Yann commence alors son histoire professionnelle chez les Monts Rieurs en tant que service civique et réalise, après un premier essai sur les Médiévales d’Istres en 2017, plusieurs vidéos mises en ligne sur YouTube : Les Tanarucks, Felme, Celva Terei…
Les membres de la Compagnie et Yann se découvrent et apprennent à se connaître : une expérience riche et des projets naissent, plus spécialement avec Ludovic Hours – membre de la Compagnie et avec lequel il apprend les échasses et la comédie, la couture et création de costumes. Fin 2018 sort ainsi leur première création, le duo onirique d’échassiers « Les Traversemondes ».
En octobre 2018, Philippe lui demande : « sais-tu lire une partition, et est-ce que ça te plairait de remplacer notre bassiste en cas de besoin dans notre nouveau projet Trybu et les A cordés ? ». Oui ! Une telle proposition ne se refuse pas et Yann apprend goulument une dizaine de morceaux sur partitions. L’expérience avec Les Monts Rieurs se poursuit en musiques cette fois avec Trybu et les A cordés, et Yann participe aux résidences et remplace si besoin le bassiste Jérôme Seguin sur les concerts.
Aujourd’hui, de nouvelles portes s’ouvrent et Yann se projette professionnellement dans les arts de rue et la musique avec les encouragements de l’ensemble de la troupe de la Compagnie Les Monts Rieurs. Leur humanisme et sens du partage sont les moteurs aux collaborations artistiques créées ensemble.
chanteuse, danseuse
La Danse -Théâtre, le Bharatanatyam et le Flamenco plus récemment, ont enrichi sa recherche artistique, expressive et gestuelle.
Elle continue sa formation en Danse avec Stephanie Fuster à la Fabrica Flamenca de Toulouse. La rencontre avec Karine Louis et Anouk Sébert a propulsé sa formation musicale à travers le chant Polyphonique.
Elle étude aujourd’hui avec Michelle Zini à Toulouse, école de musique « Music Hall ».
Avec Les Monts Rieurs, elle est la gardienne de la forêt dans le spectacle de rue « Celva Tereï ».
Musicien
Frédéric Badi est un curieux par nature. Il voulait être archéologue. A l’occasion d’un déménagement, il accède à un piano et apprend en autodidacte. Plus tard, son cousin – gaucher comme lui – oublie une guitare et il apprend la guitare…
Après des études en musicologie à Nice puis Aix-en-Provence, il apprivoise le piano jazz, la guitare jazz et joue en big band. Il fait l’expérience d’écriture d’une comédie musicale avec un ami et tente au culot de la vendre en Angleterre. Il a alors 25 ans sur Londres et joue dans les pianos-bars. A son retour en France, il est musicien intervenant sur des projets pédagogiques dans les écoles et cofonde sa compagnie de spectacles de rue et spectacles à caractère historique La Petite Flambe.
Le patrimoine immatériel ancien l’intrigue et l’inscrit dans une démarché d’archéologie musicale : l’instrumentarium est similaire jusqu’au 13e siècle (sonorités, lutheries) entre Orient et Occident et les thèmes poétiques des troubadours font le pont avec l’Orient. Musicien poly-instrumentiste, Frédéric découvre, arrange ces musiques anciennes (médiévale et renaissance). De concerts en églises (album de sa compagnie enregistré en acoustique dans ce contexte) aux parades jouées à cheval, la comedia del arte et les déambulations musicales sur spectacles historiques, il réécrit et arrange régulièrement les répertoires.
Frédéric Badi côtoie avec sa compagnie depuis de nombreuses années sur les fêtes historiques les membres fondateurs des Monts Rieurs. Des années à s’écouter, s’apprécier, s’apprivoiser jusqu’à intégrer aujourd’hui un de leur projet musical scénique. Une occasion rêvée pour ce curieux par nature de sortir des sentiers battus et de créer ou s’adapter à différents univers sonores – cette fois, intemporels et en contexte de concerts amplifiés. Ses sonorités de saz, oud ou cistre, parfument de d’épices venues d’Orient et de la culture nomade de Méditerranée l’ensemble du répertoire de Trybu et les A cordés.
Artiste de cirque – Artificier
C’est à l’occasion du festival Châlons dans la rue qu’il découvrira quatre ans plus tard les ars du feu ; manipulation d’objets enflammés, bâtons, torches, chaînes, jonglerie, danse…vaste éventail de disciplines auxquelles il va désormais consacrer l’essentiel de ses recherches.
A cette fin, il partira à la rencontre des meilleurs performers de la scène française et internationale (Canada, Royaume-Uni, Pays-Bas, Israël…) lors de conventions de jonglerie et d’importants festivals de théâtre de rue.
C’ est à leur contact, au cours de nombreux ateliers, performances et échanges qu’il trouvera et développera son style si particulier, très lent et coulant, parcouru de soubresauts, de déséquilibres volontaires et d’accélérations brutales et inattendues.
Aujourd’hui artiste de renommée nationale, professionnel depuis 2003, il a travaillé avec de nombreuses compagnies et des artistes reconnus ; Nagarythe, Luc Arbogast et le Collectif Centaures, Patathor, Imakokode, Cie Faï,, Cie Zoolians, Les Monts Rieurs, L’Arche en Sel… Il tournera essentiellement avec ces différents groupes dans le milieu des fêtes historiques et de l’animation de rue en France et en Europe (Espagne, République de San Marino, Suisse, Belgique, Autriche…).
Fort d’une pratique de plus de quinze ans de la méditation et des arts martiaux (aïkido, tai ji quan, wu dao, arts martiaux historiques européens…), Lawrence sera finalement initié au fakirisme lors de plusieurs séjours au Bangladesh. Sous la direction de Guru Alhagurathinam, il étudiera des techniques respiratoires issues du yoga et permettant d’insensibiliser certaines zones du corps pendant un court laps de temps en dirigeant vers elles l’énergie du pratiquant…
Mystique et talentueux, lawrence rejoint la Cie des Monts Rieurs en 2014 pour une collaboration encore plus soutenue !
Danseuse , chorégraphe
Sa sensibilité se manifeste dans des univers étroitement liés, entre travaux chorégraphiques et photographiques, mais aussi dans le cadre de sa vocation pédagogique, lors de cours ou ateliers de danse contemporaine intégrant des personnes handicapées.
Depuis 2009, Aude évolue dans les milieux de l’art, de l’enseignement, et du spectacle vivant sur scène ou dans la rue, et c’est à travers ses racines puis grâce à des rencontres éclectiques qu’elle a développé une identité artistique profonde. Elle s’aventure dans des plongées créatives, poétiques et intimes, ancrées ou parfois envolées, se faisant écho entre ombre et lumière. Elle nourrit insatiablement son approche numérique ou argentique du portrait et de l’autoportrait. Elle exprime et transmet un langage dansé très personnel, empreint d’émotions et d’organicité du mouvement, tout en accordant une place importante à la musicalité, à l’écoute de l’autre et du corps.
Avant tout, Aude est fondamentalement une exploratrice qui ose, curieuse d’aller encore et toujours à la rencontre d’influences multiples et de terres inconnues à semer…
Création & régie lumière
Nicolas Augias est un créateur d’émotions par la lumière, fidèle à ses rêves d’adolescent. Ses premiers flashs : le spectacle son et lumières de Jean-Michel Jarre en 1990 auquel il assiste à la télévision. « Un jour j’aimerais faire ça ! » s’est-il dit, ébloui par les projections monumentales sur les façades des immeubles et ensuite par les lumières du concert « pulse » des Pink Floyd.
Adolescent, tout en appréciant au lycée les textes de Molière ou Corneille, « Nikau » cherche à rentrer dans l’univers des lumières de théâtres. Il teste aussi l’apprentissage de la guitare et du piano et, même s’il n’a pas la patience pour poursuivre, il conserve l’idée des instruments avec « plein de touches »… Ce sera finalement la console lumière qui deviendra son instrument de prédilection.
Passionné et volontaire, d’amis en relations successives, il pousse des portes plus tard vers l’obscurité des théâtres. Il observe les installations et les métiers de technicien et de régisseur lumière : Nicolas s’est formé, discret par nature, pendant deux ans en « mangeant du spectacle ». Un homme clé pour ses découvertes de l’optique, des lumières et du métier : Michel Neyton. Son « mentor », l’épaule depuis ses débuts .
Poussé par ses proches, Nicolas débute sa carrière très jeune avec les spectacles de revues de Michel Lamarque par trois ans sur les routes de France. Puis il enchaîne au théâtre de Chateauvallon jusqu’en 2010 où il découvre les univers des grandes scènes de théâtre, la danse contemporaine, le hip hop. Parallèlement, il travaille sur d’autres événements ponctuels, avec des théâtres, des musiciens (dont Les grosses papilles). Il s’imprègne aussi de l’univers du cirque (festival international de cirque contemporain pendant 14 ans à La Seyne sur mer).
De technicien, Nicolas devient régisseur lumière : il passe à la création lumières dès 2005 avec différentes compagnies de théâtre, des spectacles d’humour et des groupes de musiques. Il créé également sur des one man show (Xavier Adrien Laurent, Stéphane Macaluso). Depuis plus de 15 ans, il est l’un des régisseurs du festival international de musique classique « Festival de musique de Toulon ».
Toujours en quête de nouvelles aventures techniques mais surtout humaines, il intègre la Compagnie Les Monts Rieurs en 2016 pour un travail en binôme sur la création « Felmë, rituel de feu et lumières ». Des elfes, du feu, des couleurs, de la musique, des jongleurs, une structure : « chouette, je n’ai jamais fait ca » se dit-il, et c’est un magnifique chalenge technique pour faire du beau et du spectacle à presque 180° en contexte de rue, « hors les murs et salles closes des théâtres ». Retrouver la musique, les arts de la rue et autres espiègleries est aujourd’hui un moteur pour Nicolas. Et pour lui qui rêverait de s’installer un jour en Bretagne, il ne s’est pas fait prié à l’arrivée de Cyrille Bonneau dans l’équipe et pour la mise en beauté du répertoire riche aux sonorités nomades et parfois celtiques de Trybu et les A cordés.
Régie Son
Présent avec nous depuis plus de 12 ans, Pierre à toujours été aux manettes lorsque les Monts Rieurs ont enregistré leurs productions musicales, mais aussi présent en back line lors des spectacles sur scène.
Une oreille redoutable et un talent fou pour "extraire" de chacun le maximum de ses capacités lors des scéances d'enregistrements !
Un grand monsieur !
echassier, regie technique